Publié par : Goéland | 29 août 2011

Que nos gouvernants fassent à Dieu la place qui lui revient…

Cher Monsieur l’Abbé,

Je vous remercie du fond du cœur de ce que vous avez fait pour moi. Au début de nos relations j’ai vu en vous le prêtre qui pouvait m’apporter le Bon Dieu et ainsi le secours dont j’avais besoin. C’était le principal. Mais par la suite j’ai appris à vous apprécier et aimer comme homme.

Je prie le Bon Dieu de donner à la France et à l’Allemagne une paix dans la justice, comportant le rétablissement de la grandeur de mon pays. Et aussi que nos gouvernants fassent à Dieu la place qui lui revient.

Je remets mon âme entre les mains de Dieu, et un peu entre les vôtres qui l’avez ces derniers temps représenté auprès de moi.

Je vous prie de transmettre mon affectueux souvenir à tous mes codétenus du Cherche-Midi ou de Fresnes, dont le courage et la confiance ont augmenté et maintenu les miens.

Veuillez agréer ma respectueuse affection.

D’Orves

Dernière lettre à l’Abbé Franz Stock du Lieutenant de Vaisseau Honoré d’Estienne d’Orves, exécuté au Mont Valérien le 29 août 1941.


Réponses

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